communication inclusive

On devra maîtriser la communication inclusive au-delà de 2025

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En début d’année, paraissait cet article français sur les compétences en gestion à maîtriser. L’article se concentrait sur les softs skills, qu’on appelle souvent savoir-être ou quotient émotionnel, soit des compétences qui ne sont pas liées aux connaissances techniques d’un domaine, mais plutôt au comportement humain des gestionnaires.

Cet article mentionnait dès le deuxième point que la communication inclusive est incontournable. Je ne saurais être plus d’accord, car c’est tout à fait juste! Communiquer de façon inclusive est une excellente méthode pour assurer la contribution de tout le monde au sein d’une équipe, optimiser le potentiel de chaque personne et inculquer une culture du respect qui augmente le moral, la rétention et la productivité des gens.

On est à la mi-2025 et je ne vois pas du tout le besoin de maîtriser cette compétence s’essoufler. Avec la mouvance des milieux de travail, notamment le recours à des équipes délocalisées composées de gens de partout dans le monde, la nécessité de savoir bien s’adresser aux gens et de tenir compte de réalités multiples dans les canaux de communication aura toute son importance. Des communications respectueuses peuvent rendre les équipes plus soudées, plus performantes et bénéficier à toutes les parties prenantes.

Dans votre milieu de travail, quelle est une chose que vous pourriez faire dès maintenant pour promouvoir une communication plus inclusive? Écrivez vos idées ci-dessous en commentaires 🙂

Vous ne savez pas par où commencer? Contactez-moi!

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Ne faites pas cette erreur lorsque vous utilisez l’écriture inclusive

Il y a quelque temps, Sophie Durocher publiait une opinion dans laquelle elle indiquait en avoir ras-le-bol de l’écriture inclusive. De son point de vue, l’écriture inclusive contient tellement de néologismes (mots qui n’existaient pas avant) qu’il devient difficile de comprendre les textes et de savoir exactement à qui on s’adresse.

*Avant de poursuivre, dans son article, Sophie Durocher s’étonne de l’utilisation du mot creìateur·rice·s par le Salon du livre de Montréal. Me questionnant moi-même sur ce mot, j’ai découvert qu’il s’agissait vraisemblablement d’une erreur de frappe que le Salon a corrigée depuis. Des recherches sur le web m’indiquent également que ce mot semble seulement présent dans des textes traduits, qui ont mal transcrits le é. Il ne semblerait donc pas en usage.

Qu’on soit d’accord ou non avec son point de vue, un élément est incontournable en matière d’écriture inclusive: il faut tenir compte de son public cible. L’écriture inclusive est une philosophie générale d’écriture, qui contient une pluralité de techniques. Parmi ces techniques se trouve le recours aux néologismes, mais c’est loin d’être la seule. D’ailleurs, je recommande rarement d’utiliser des néologismes dans des textes, car ils sont plus difficiles à comprendre pour une pluralité de personnes.

C’est là l’erreur à ne pas commettre : se concentrer sur le message d’inclusion sans se demander si son public va comprendre. L’inclusion ne s’effectue pas seulement sur le plan de la représentation des femmes, des hommes et d’autres genres, mais aussi en s’adressant à tous les publics, incluant à des personnes qui ont divers niveaux d’alphabétisation, des handicaps visuels, etc.

Pour rendre vos textes accessibles à un grand nombre de personnes, voici 5 questions à se poser pour choisir les techniques appropriées de rédaction inclusive :

1- À quel endroit est situé votre public cible?

Selon si votre public est situé au Canada ou en Afrique par exemple, le langage courant peut varier, ce qui fait que certaines expressions ne seront pas comprises ou pourront avoir une signification différente. Attention aux néologismes dans ce cas.

2- Votre texte se lit-il bien à l’aide d’un logiciel de lecture d’écran?

Les personnes qui ont des handicaps visuels peuvent recourir à des logiciels qui effectuent une lecture à voix haute des textes. Lorsqu’un mot est écrit avec un point médian, un point ou une formule contractée (par exemple auteurice), le logiciel peut alors le prononcer d’une façon difficilement compréhensible pour une personne qui ne voit pas le mot. Dans ce cas, il est mieux de privilégier d’autres techniques, comme le recours aux mots épicènes.

3- Votre public a-t-il le français comme langue maternelle?

Apprendre une nouvelle langue n’est jamais facile, mais si vous avez une clientèle internationale, vous pouvez faciliter l’appropriation de vos écrits grâce à des techniques bien choisies. Par exemple, au lieu de recourir à des néologismes ou des formes tronquées (lorsqu’on met un point médian, une barre oblique, un point), vous pouvez recourir à l’utilisation du vous et rédiger votre texte en vous adressant directement à votre public. « Vous lisez un texte » devient alors plus inclusif que « vous êtes un lecteur ».

4- Quel est le niveau d’alphabétisation de votre public?

Tout comme pour le point précédent, si vous savez que votre public a des niveaux de compréhension variés, allez-y avec un vocabulaire simple (sans néologismes), en vous adressant directement à votre public, à la voix active.

5- Quel est le but de votre texte?

Votre texte a-t-il pour but d’informer, de convaincre, d’éduquer? Si, par exemple, votre texte a pour but de convaincre des gens, adressez-vous au public directement avec la forme impérative (comme je viens de le faire ici). Ainsi, une phrase du type « achetez immédiatement ce produit pour vous faciliter la vie » sera plus inclusive qu’une phrase rédigée à la voix passive contenant plusieurs adjectifs genrés.

Ces questions vous aideront sans doute à mieux rédiger pour rejoindre le plus grand public possible. N’oubliez pas qu’en cas de doute, vous pouvez faire appel à moi pour réviser vos textes et les rendre inclusifs.

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Je veux bien viser tout le monde dans mes communications, mais c’est mêlant. Aide-moi, Julie!

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

Puisque personne n’est contre la vertu, vous êtes sûrement en faveur de créer des messages qui s’adressent à tout le monde dans vos communications professionnelles.

Par contre, une petite recherche sur le sujet va vite vous faire réaliser qu’il y a plusieurs concepts dont on peut tenir compte et ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver!

Pour démêler tout ça, je vous ai concocté une petite vidéo qui explique les principaux concepts liés à la communication inclusive.

On y aborde les notions de :

  • Langage clair (qui mise sur un langage simple)
  • Rédaction épicène (qui mise sur les mots qui ne changent pas de forme)
  • Communication inclusive (qui mise sur les tous les aspects de la communication)
  • Rédaction inclusive (qui mise sur un écrit inclusif)

Cliquez ci-dessous pour le visionnement!

La vidéo été éclairante et vous donne le goût de mettre en œuvre ces concepts pour faire rayonner davantage votre entreprise ? Je suis là pour vous aider ! Allez ici pour me contacter.

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Partagez ceci pour convaincre votre boss de recourir à la communication inclusive

Vous travaillez dans une entreprise et vous tentez de convaincre votre boss de recourir à la communication inclusive. Le problème, c’est que votre boss ne sait pas c’est quoi la communication inclusive et vous n’arrivez pas à bien l’expliquer?

Je vous ai préparé une très courte vidéo qui présente en moins d’une minute ce qu’est la communication inclusive. Partagez-la pour convaincre votre boss!

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Dites-moi en commentaires ce qu’en a pensé votre boss.